Partie 3 - Aventure

Le trip commence à 13h à la gare de Saint-Omer, dans les marais de l’audomarois. Les premiers tours de roue permettent de rencontrer le vélo, de se rendre compte qu’il est vif, avec une direction joueuse. Le parcours longe les canaux, la météo est radieuse. Une petite montée à travers champs emmène le groupe jusqu’à une Église. Le vélo tient bien, il est dynamique.

La trace traverse ensuite plusieurs forêts : d’abord quelques barrières, Sophie se faufile sous une clôture, Yann passe les vélos par dessus. Et le groupe finit - après une petite randonnée - par reprendre la route. La 2ème forêt sera plus fluide : de jolis petits singles joueurs slaloment entre les arbres, et grimpent pour atteindre la crête. Le vélo est surprenant, maniable, joueur et vif. Les derniers kilomètres se feront sur la route pour atteindre le gîte. Les bosses s'enchaînent, et l’ensemble roue-pneu réagit très bien : le GRVL 900 Ti est aussi agile sur les singles qu’efficace sur la route. Et en fin de journée, le petit replat sur le cintre qui permet de se poser est un régal.

Arrivée au gîte, c’est l’heure de refaire la journée, et de préparer celle du lendemain. Le parcours sera plus long, et la météo s’annonce particulièrement belle. L’équipe image propose de partir tôt pour attraper les premières lumières du jour.

Il fait encore noir quand le groupe prend la route. Le premier objectif est clair : aller dévaliser une boulangerie. Les frontales vissées sur le casque, Yann et Louise ouvrent la route. La dizaine de pains au chocolat dans les sacoches, ils filent en direction d’une superbe piste gravier qui emmène dans la réserve naturelle du Mont de Couple. Le soleil se lève en une boule rouge brûlante, Yann joue hors du sentier. En haut du Mont de Couple, la vue sur Wissant, les 2 Caps et la mer est remarquable. Alors que Yann et Rémi dévalent la petite portion VTT de la descente vers Wissant, Sophie et Louise remarquent une petite belette (ou loutre?!) tranquillement posée là. Les pistes de graviers parfaites s’enchainent jusque Wissant. Et c’est un régal ! Là encore, le vélo est surprenant. Il tient bien, il pardonne les erreurs de pilotage, et les freins hydrauliques mettent bien en confiance même lorsque le parcours est plus cassant.

A Wissant, c’est l’heure du 2ème petit-déjeuner. La météo est au beau fixe, et il ne reste que 70km à parcourir. Alors chacun prend son temps. Un deuxième café. Et puis les vélos repartent vers la plage. A cette période de l’année et en semaine, elle est déserte. Les 4 riders en profitent pour rouler le sable dur, faire de grands ronds, observer les chevaux au loin, et prendre quelques clichés de ce beau vélo. Le gris titane et le bleu mer se marient bien.

Les pistes se poursuivent jusque le Cap Gris Nez et le point de vue, puis Audresselles et la pause déjeuner. Yann prend l’option locale avec un welsh complet qu’il regrettera plus tard dans les montées. L’itinéraire longe la côte. Le temps est bon, le ciel est bleu. Les locaux se baignent encore dans l’eau bien fraiche de la mer du Nord. Le petit groupe poursuit en direction de Boulogne, avec un arrêt dans le parc de la Colonne de la Grande Armée érigée en l’honneur de Napoléon. La suite, c’est la vieille ville et ses pavés. Le confort est surprenant, le titane filtre bien les vibrations, et évite aux riders d’être secoués sur les pavés.

Après un soda et du sucre, Rémi annonce la suite du parcours et une pente à … 22%. C’est raide. Certains la feront sur le vélo. D’autres à pieds ! Le terrain sera vallonné jusqu'à la fin du parcours. Une belle montée en gravier traverse des pâtures. Sophie en profite pour prendre quelques photos, avec la lumière descendante.

Cette dernière soirée sera tranquille. L’équipe image a rentré beaucoup de contenus, et le parcours de demain sera plus court. C’est relâche. Rémi fait la cuisine, Sophie et Louise trient les premières images pour en publier sur les réseaux sociaux. 

Le dernier matin est gris. La petite troupe file sur la route en direction de la forêt du Touquet, où les dernières images seront tournées. La trace suit la vallée, c’est rapide. Efficace. Le vidéaste Keryan attend à l’entrée de la forêt. Il fait une petite pluie fine, la forêt servira d’abri - et de terrain de jeu. Là, plus d’itinéraire à suivre. Chacun joue dans les singletracks, les montées. Keryan suit ou précède le groupe en courant, aidé par son passé de Trail. Il se faufile entre les arbres, le GRVL900 ti est joueur, réactif, une vraie partie de plaisir.

Quand la pluie se fait trop forte, il est l’heure de rentrer les caméras - plus fragile que nos riders ! - et de traverser la zone résidentielle de la forêt. Des villas incroyables encadrent cette petite route tranquille, le silence est frappant, et le groupe file de nouveau sur les routes en direction d’Etaples, point final du parcours.

C’est un petit bistrot où la patronne sert des cafés trop serrés et des croques-monsieur qui calent bien l’estomac qui servira de théâtre aux au-revoirs. L’équipe image s’arrête ici, les cyclistes sont invités au Btwin Village pour le débrief du vélo.

Morceaux choisis.