TITANE - Partie 1

Partie 1 - L’héritage

TITANE

Le projet titane prend ses racines dans une quête.

L’histoire commence en 2003, quand notre partenaire technique nous demande de travailler sur des cadres confort, capables d’affronter les pavés des classiques du Nord.

TITANE - Partie 1

LE TITANE COMME UNE ÉVIDENCE

“On travaillait déjà depuis quelques années avec une équipe pro. Cette fois, ils sont venus nous voir avec une demande particulière : ils voulaient qu’on travaille sur des cadres plus confortables et plus souples pour attaquer les pavés du Paris-Roubaix et des grandes classiques des Flandres.” raconte Andrew, alors ingénieur.

Le titane était idéal pour répondre à cet usage. C’est un matériau confortable et souple, qui a de gros avantages en termes d’absorption des vibrations. “On a développé un cadre avec une architecture en titane et un triangle arrière en carbone pour ajouter du dynamisme. C’était un bon compromis, la partie avant était souple, et la partie arrière rigide. Il était suffisamment confortable pour passer les pavés ou les routes un peu détruites de certaines courses.”

A l’époque Alexandre Voisine travaille sur ce projet spécifique :“Au niveau du design, on a cherché à retranscrire le confort à travers l’image du titane: on a gardé la robe du titane, ce fameux gris chaud si particulier, et joué avec des masques et le contraste entre parties brossées et parties sablées. Les vélos étaient numérotés, et des petites plaques revendiquaient le titane par Dedacciai”.

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ON PREND LES MÊMES...

Sur ce projet Andrew Lorenzi est ingénieur, Alexandre Voisine designer, et Dominique Broutin est chef de produit. Après un gros benchmark des différents fournisseurs, ils choisissent de travailler avec Dedacciai : c’est alors déjà une référence sur le titane, avec des matériaux de très haut niveau, des épaisseurs variables pour gagner du poids, des tubes façonnés en italie… plus de 15 ans plus tard, ces trois-là sont encore chez Décathlon et encore férus de vélos. Alors quand ils retournent chez Deda présenter la renaissance du projet titane, l’équipe - toujours la même de l’autre côté des Alpes - est plus qu’enthousiaste. Et c’est la renaissance d’un projet, avec les mêmes partenaires, mais sur un usage bien différent.

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DES PAVÉS AU GRAVIER

Avant de mettre les pros sur ces vélos, l’équipe entame une grosse phase de tests : “On a fait 2 fois Paris-Roubaix, et c’était extraordinaire. On a tout de suite compris et on a adhéré” se souvient Andrew. Et Alexandre complète “Rouler sur du titane, c’est une autre façon de rouler. Ça grimpe super bien, c’est confortable. C’est un objet prestigieux, un matériau brut, inaltérable et très durable. Et ça fait partie de l'attrait du titane, on sait que ça va bien vieillir, et que c’est intemporel”.

Aujourd’hui, le projet renaît et passe des pavés aux graviers. Cette fois encore, on va chercher le confort du matériau. Et parce que la victoire n’est plus l’objectif, le triangle arrière passe en titane et apporte encore plus de souplesse dans la prise de virages, et sur terrains cabossés. Le titane ne craint pas la corrosion, ce gravel affrontera la boue, la crasse, la pluie. Et une page s’ouvre alors sur des rides à n’en plus finir.

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Partie 2 - Expertise